THE FIRST EMBLEM BOOK PRINTED IN SPAIN - ILLUSTRATED WITH 101 WOODCUTS
4to (207x144 mm). 101, [2], 103-210, [1], 211-311, [29] leaves. Numerous errors in foliation. Collation: a-m8 n6 o-z8 Aa-Vv8. In three books, the second and third each with special title page (not included in foliation) but continuous foliation and register, containing 50 emblems each (numbered I-L). On the general title page woodcut arms and emblem of the dedicatee, Don Diego de Covarrubias y Leyva, uncle of the author (repeated on ll. b8v and n6r, as well as on the two section titles). Emblema dedicatoria on leaf a3r. Colophon (dated 1589) on l. Vv8r. Emblems and half titles each within one of six different woodcut borders. Text within double-ruled borders. Woodcut decorated initials. It includes extensive final indexes. Later morocco, gilt title on spine, gilt edges. Two stamps of an unidentifed private collector on title-page verso and on last leaf recto. Some marginal staining, occasionally slighlty browned and foxed, all in all a good, genuine copy.
Second and best edition of the first emblem book printed in Spain and the only treatise on emblem theory produced in 16th-century Spain. Compared to the first edition published by de la Cuesta in 1589, this second edition was completely reset with the addition of a new preface. It is thus considered as the reference edition for this text. The work was again reprinted at Zaragoza in 1604 and in Latin translation with significant changes at Agrigento in 1601.
“Por lo que se sabe, Segovia carecía de imprenta en esa época y fue el propio Horozco el que probablemente la estableció para poder editar sus obras [before the Emblemas morales, in 1588 Juan de la Cuesta published Horozco's De la verdadera y falsa profecía]. Al parecer debió de montar él mismo la imprenta a pocos metros de su casa, y encargó a este Juan de la Cuesta su gestión. Un vínculo tan estrecho con el impresor puede explicar tanto la calidad material como el parecido formal de las obras publicadas por Horozco en Segovia. Horozco debió de escribir sus emblemas, al menos en la forma que nos han llegado en su edición más conocida, en los años que pasó como canónigo de la Catedral de Segovia; y por recomendación de fray Juan pospuso su publicación. El éxito de la obra –el primer libro de emblemas editado es España– debió de ser relativamente grande y los ejemplares publicados –no se conoce el número– no tardaron en agotarse. Por este motivo dos años más tarde, en 1591, Horozco volvió a ponerlo en las prensas de Juan de la Cuesta, aprovechando la ocasión para hacer algunas modificaciones e incluir un pequeño prólogo al libro tercero. El parecido entre esas dos ediciones vuelve a ser tal, mayor aún por tratarse de la misma obra, que ha pasado como una reimpresión hecha ‘a plana y renglón' –así la define Palau– y sin que se hayan percibido las variaciones que acabo de indircar. Horozco emplea probablemente los mismos cajistas, las mismas planas, los mismo tipos, e intenta mantener la distribución de cada emblema en seis páginas, pero no es nada estricto en que las páginas mantengan la misma distribución de líneas. En varias ocasiones las cenefas que enmarcan cada emblema no son las mismas en las dos ediciones, lo que cual demuestra que la similitud entre ambas no se debe a que la segunda sea una mera copia, sino a que son dos ediciones de la misma obra compuestas en la misma imprenta. Pese a que Nicolás Antonio [Biblioteca Hispánica Nova, 1696)] considere la edición de 1591 como el ‘auténtico texto español', y la destaque frente a las restantes –la primera de Segovia, la de Zaragoza en 1605 y la edición de Agrigento de 1601–, desde que Palau la describiera como copia ha sido dejada de lado. Los diversos catálogos de emblemas que se han ido realizando la siguen calificando de mera reimpresión cuando realmente se trata de la editio optima, dejando de lado la versión latina ampliada de la que hablaré más tarde. A decir verdad, las diferencias entra ambas ediciones no son muchas, pero sí suficientes para que sea necesario hacer una edición crítica cotejando ambos libros tomando como texto base el de la segunda. Sin pretensión de ser exhaustivo, señalo las que siguen: –Las signaturas son continuas, lo que lleva a pensar que esta edición se pensó para publicarse en un solo volumen; la edición del 89 pretendía, y de hecho así se han conservado ejemplares, formar dos volúmenes distintos. –Los libros segundo y tercero tienen numeración correlativa, frente a la primera edición, que reinicia la cuenta en el libro segundo. –Hay algunas correcciones mínimas en las citas, y algunas pequeñas adiciones. La diferencia más notable e interesante es la inclusión antes aludida de un pequeño prólogo entre los libros segundo y tercero, en el que explica la razón que le llevó a dividir sus emblemas en dos libros […] (R. Zafra Molina, Nuevos datos sobre la Obra de Juan de Horozco y Covarrubias, in: “Imago”, no. 3, Valencia, 2011, pp. 110-112).
The treatise is devided into three parts. The first book is a general discussion of emblems and devices, their use, history and significance, and serves as an introduction to the following two illustrated parts. The second and third books contain 50 emblems each. Each of the 100 emblems begins on the recto of a leaf. The woodcut illustration (often incorporating a motto in Latin, and occasionally in Spanish) is placed within a decorative border that also encloses the eight-line verse epigram in Spanish. It is followed by a several-page explication in prose beginning on the verso of the leaf that draws on both biblical and classical sources. Each page of explication is enclosed in a double line border that contains citations and topic headings in the outer margin.
“Il est possible que cette conception de l'emblème comme matière éphémère, alliée à la situation de l'imprimerie en Espagne, ait été la raison de la publication tardive de livres d'emblèmes, puisque ce n'est qu'en 1589 que sont publiés les Emblemas morales de Juan de Horozco. Certes, en 1581, les Empresas morales de Juan de Borja, avaient été éditées, mais à Prague, pas en Espagne. Les emblémistes espagnols suivants, Hernando de Soto (1599), Sebastián de Covarrubias (1610) et Juan Francisco Villava (1613), traitèrent l'emblème dans sa dimension fondamentalement didactique et moralisante. Juan de Borja fut le premier espagnol à faire imprimer une collection d'emblèmes, il appartenait à la plus haute noblesse et occupa des postes politiques importants comme ambassadeur de Philippe II au Portugal et en Allemagne. Pendant son séjour à Prague, en tant qu'ambassadeur de Philippe II à la cour de Rodolphe II, il écrivit ses Empresas morales destinées à la colonie espagnole en Bohême […] Le premier livre d'emblèmes imprimé en Espagne est celui du prêtre Juan de Horozco y Covarrubias: Emblemas morales (Ségovie, Juan de la Cuesta, 1589), composé de trois livres. Le premier livre constitue le seul manuel de théorie emblématique produit en Espagne. L'auteur y montre sa connaissance des traités italiens et français de la Renaissance. Pour l'épigramme de ses emblèmes, Horozco utilise la métrique italienne (quatre-vingt-une octavas reales - strophes de huit hendécasyllabes - et dix-neufs sonnets). Les commentaires en prose sont longs, avec de nombreuses citations érudites, des anecdotes et des exempla abondants, des apologues et des allusions aux fables mythologiques. Ces gloses sont des sortes de sermons illustrés qui répètent et appliquent la leçon de l'épigramme, comme s'ils n'avaient pas de lien avec elle. De telle sorte que les emblèmes sont ainsi composés de deux entités: une première formée du mot, de l'image et de l'épigramme, une seconde sous la forme du commentaire en prose. Il est problable que l'on doive à Horozco cette passion pour l'emblème qu'ont manifesté les prêtres espagnols, par rapport à son utilisation aussi bien didactique que morale. Sans doute est-ce cela qui a abouti à la dégradation du genre, le lien originel de l'emblème avec la tradition des épigrammes de l'Anthologie Grecque a été coupé et on lui a substitué une relation exclusive à la morale de la Contre-Réforme espagnole. Chez Horozco, l'exhortation ascético-mystique visant au mépris des souffrances humaines l'emporte sur la doctrine pratique. Cet ouvrage est conçu comme un florilège de méditations et d'avertissements sur la précarité du pouvoir, les dangers d'avoir une position privilégiée, l'inutilité des talents développés à des fins égoïstes ou ambitieuses. Le desengaño (désillusion, désabusement) imprègne l'ensemble avec de fortes influences néostoïciennes que reflètent les nombreuses citations de Sénèque. Plus érudit que créateur, Horozco travaille à partir de sources très diverses. Son ouvrage s'apparente à une miscellanée ou à un florilège d'apophtegmes, de dictons et de proverbes, auxquels s'ajoute l'image visuelle sous forme d'une abondante représentation de passages de l'Écriture Sainte, de philosophes de l'antiquité, de poètes et d'auteurs classiques et modernes. L'intention ď Horozco, telle qu'elle est déclarée dans le livre I, est de ‘desengañar'; la Philosophie morale est présente partout. L'ouvrage ď Horozco a connu plusieurs rééditions: Ségovie en 1591, Saragosse en 1604. Pendant son séjour à Agrigente (1601), il le traduisit en latin et le publia sous le titre de Emblemata moralia... Dans cette nouvelle version émise à l'attention d'une audience internationale, Juan de Horozco ajoute deux nouveaux livres avec cent emblèmes supplémentaires. On lui doit également un ouvrage d'une extrême rareté: Sacra symbola, un ensemble de cent nouveaux emblèmes dédiés au Pape Clément VIII […]” (S. López Poza, L'emblème en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles: actualité et perspectives futures, in: “Littérature, no. 145, L'emblème littéraire: théories et pratiques”, March 2007, pp. 126-128).
Juan Horozco y Covarrubias was born in Toledo and was the nephew of the eminent Spanish theologian, Don Diego Covarrubias y Leyva, to whom this work is dedicated. First a high prelate of Seville, he was later appointed bishop of Agrigento in Sicily and then of Guadix. Horozco was the victim of slander by the clergy and laity of his diocese in relation to some of his publications. He was obliged to travel to Rome to clear his name, but it took many years before he could prove his innocence. Horozco himself called the printer Juan de la Cuesta to Segovia to establish the town's first printing press with the intention of printing his books. Cuesta later moved to Madrid, where he is notable for printing the first edition of Don Quixote in 1605.
Ch. Bouzy, Recherches sur la litterature emblematique espagnole au seizième siècle. Les “Emblemas morales” de Juan de Horozco y Covarrubias (1589), Dissertation thesis (Ph.D.), University Marc Bloch of Strasbourg, 1990; M.W. Joy, The “eye” of interpretation. Emblematics and ideologies in the literature of early modern Spain, Dissertation thesis (Ph.D.), University of Minnesota, 2003; Ch. Bouzy, Latin authors in the ‘Emblemas morales' of Juan de Horozco, in: “In nocte consilium. Studies in emblematics in honor of Pedro F. Campa”, J.T- Cull & P.M. Daly, eds., Baden-Baden, 2011, pp. 87-108; J. de Horozco y Covarrubias de Leyva, Trescientos emblemas morales, M.d.M. Agudo Romeo, A. Encuentra Ortega & J.F. Esteban Lorente, eds., Zaragoza, 2017.
USTC, 340364; Palau y Dulcet, 116236; Adams, H-994; BMSTC Spanish books, p. 44; P.F. Campa, Emblemata hispanica, an annotated bibliography of Spanish emblem literature to the year 1700, Durham & London, 1990, SF3; M. Praz, Studies in seventeenth-century imagery, Rome, 1975, p. 374; J. Landwehr, French, Italian, Spanish and Portuguese books of devices and emblems 1534-1827, Utrecht , 1976, 395; F. de los Reyes Gómez, La imprenta en Segovia 1472-1900, Madrid, 1997, 18; P. Salvà y Mallen, Catalogo de la Biblioteca de Salvà, Valencia, 1872, II, 2081.
[14436]










